Infos migrations (archives)

8 août 2024

La revue Infos migrations est une publication du département des statistiques, des études et de la documentation (DSED). Les sujets traités fournissent un éclairage sur les immigrés, leur arrivée, leur insertion et leurs conditions de vie en France.


Années : 2024 - 2022 - 2021 2020 - 2019 - 2018 - 2017 - 2016 - 2015 - 2014 - 2013 - 2012 - 2011 - 2010 - 2009 - 2008

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Numéros parus en 2024

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Infos migrations - Numéro 110 - Août 2024

Les primo-arrivants membres d'une association

La participation des immigrés à la vie associative peut jouer un rôle important dans leur intégration, en favorisant leur insertion sociale et économique. 4 ans après l’obtention de leur premier titre de séjour, 13 % des nouveaux immigrés sont membres d’au moins une association. Plus de 4 fois sur 10, il s’agit d’associations de solidarité ou d’entraide, soit deux fois plus souvent que les associations sportives ou culturelles. Les primo-arrivants ayant été aidés par des associations depuis leur arrivée ont deux fois plus de chances de s’engager dans la vie associative. Les jeunes et les plus diplômés sont aussi plus souvent membres. Plusieurs profils se distinguent parmi ceux qui participent aux associations. Ils mettent en évidence la diversité des motivations et la variété des contextes dans lesquels les primo-arrivants décident de s’engager.

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Infos migrations - Numéro 109 - Juillet 2024

Les immigrés français de 1968 à 2019

38 % des immigrés résidant en France métropolitaine en 2019 sont de nationalité française. Leur nombre augmente depuis 1968 suivant le rythme des vagues migratoires et la hausse de la présence étrangère sur le territoire. Le profil des immigrés devenus français a toutefois évolué au cours des dernières décennies, surtout en ce qui concerne leurs nationalités d’origine, qui sont de plus en plus diversifiées. Depuis 1968, la part des ressortissants des pays européens, souvent issus d’anciennes vagues d’immigration de travail, diminue dans le total des acquisitions de la nationalité. Parallèlement, les nouveaux étrangers, notamment en provenance des pays du Maghreb, deviennent de plus en plus souvent français. Les propensions à acquérir la nationalité française diffèrent toutefois selon le profil des immigrés, et dépendent de leurs origines et du motif de leur migration.

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Infos migrations - Numéro 108 - Avril 2024

IM n° 108 la donnée statistique du programme d’accompagnement global et individualisé des réfugiés - AGIR

Le programme d’Accompagnement Global et Individualisé des Réfugiés (AGIR) a pour objectifs d’offrir un suivi et une aide personnalisés vers l’emploi, le logement et l’accès aux droits aux bénéficiaires d’une protection internationale (BPI) signataires du contrat d’intégration républicaine (CIR). AGIR est progressivement déployé depuis décembre 2022 sur l’ensemble des départements de France métropolitaine (hors Corse). Un formulaire de saisie et de suivi des dossiers sur Démarches Simplifiées a été mis à disposition des associations en charge du programme. Les données issues de ce système sont hebdomadairement traitées, apurées, redressées et des tableaux de bord statistiques sont diffusés aux différents acteurs pilotes du programme. À des fins d’analyse et d’évaluation, ces statistiques sont par ailleurs mises en cohérence avec celles de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII).

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Infos migrations - Numéro 107 - Avril 2024

IM n° 107 le profil socioéconomique des réfugiés à leur entrée dans le programme d’accompagnement global et individualisé des réfugiés - AGIR

Le programme d’Accompagnement Global et Individualisé des Réfugiés (AGIR) s’adresse aux BPI nouvellement signataires du contrat d’intégration républicaine (CIR). Les bénéficiaires du programme sont majoritairement des hommes de moins de 40 ans et trois sur dix sont originaires d’Afghanistan. Ils sont pour 80 % d’entre eux sans emploi ni formation à leur entrée dans le programme et 39 % sont logés grâce au Dispositif National d’Accueil (DNA). Le programme propose des accompagnements dans les domaines de l’hébergement, de l’emploi et de la formation, ainsi que pour l’accès aux droits. Plus d’un BPI sur deux est accompagné sur ces trois dimensions. Le nombre de réfugiés accompagnés, leur profil, leurs situations professionnelle et d’hébergement à l’entrée dans le programme varient sensiblement selon le département et reflètent les diversités des aides à proposer par les opérateurs locaux.

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 Revue ELIPA 2 - janvier 2024

L'essentiel de l'enquête longitudinale sur l'intégration des primo-arrivants (ELIPA 2)

La seconde édition de l'enquête longitudinale sur l'intégration des primo-arrivants - ELIPA 2- constitue un outil précieux d'évaluation et d'analyse des parcours d'€™intégration des immigrés en France.
L'enquête interroge à  trois reprises, en 2019, en 2020 et en 2022, un panel de 6 500 étrangers  auxquels a été délivré un premier titre de séjour d'€™au moins un an en 2018.
L'ouvrage publié ce jour - par le Département des Statistiques, des ‰études et de la Documentation de la DGEF - contient huit études statistiques inédites traitant de :

  • la conception d’ELIPA 2
  • le parcours et projet migratoire des primo-arrivants ;
  • leur progression dans leur compréhension en français ;
  • leur niveau de diplôme et domaine de qualification ;
  • leur insertion sur le marché du travail ;
  • leur condition d’accès à un logement ;
  • leur état de santé général et mental ;
  • et une analyse des premières années en France des réfugiés.  

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Numéros parus en 2022

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Infos migrations - Numéro 106 - Mars 2022

Le parcours administratif des primo-arrivants (Résultats de l’enquête ELIPA 2)

De leurs démarches initiales avant d’arriver en France jusqu’à l’obtention de leur titre de séjour, les primoarrivants ont suivi des parcours administratifs que permet de décrire l’enquête Elipa 2. Tous n’ont pas eu à faire renouveler ce titre dans les deux ans après l’avoir obtenu mais la grande majorité de ceux qui ont dû le faire y sont parvenus. Depuis l’obtention de leur premier titre de séjour en 2018, de nombreux primoarrivants ont traversé une période avec seulement un document provisoire, voire sans papier, généralement de courte durée mais parfois accompagnée de conséquences négatives, en particulier sur leur situation d’emploi. Lors de leurs démarches administratives, les difficultés à fournir les justificatifs demandés semblent souvent leur poser problème et ils ont plus souvent recours à une assistance pour leurs démarches qu’il y a dix ans.
Infos migrations - Numéro 105 - Mars 2022

Évolution de l’activité des primo-arrivants entre 2019 et 2020 (Résultats de l’enquête ELIPA 2)

L’enquête Elipa 2 suit les immigrés ayant obtenu leur premier titre de séjour en 2018 dans les dix départements en France métropolitaine où ils sont les plus nombreux. Ces primo-arrivants, ou primo-détenteurs, ont été interrogés une première fois en 2019, puis en 2020 et seront réinterrogés en 2022.

L’activité professionnelle est un facteur d’intégration très important pour les primo-arrivants qui doivent faire face à des difficultés liées à l’apprentissage du français, aux diplômes non reconnus ou encore à des propositions de travail restreintes. Malgré ces difficultés, le taux d’emploi des primo-arrivants a augmenté entre 2019 et 2020 et le taux de chômage a baissé. Les conditions de travail s’améliorent également au cours du temps.

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Numéros parus en 2021

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Infos migrations - Numéro 104 - Novembre 2021

La mobilité résidentielle des primo-arrivants

Un quart des primo-arrivants de 2018, date de l’obtention de leur titre de séjour, a déménagé entre 2019 et 2020. A la différence des trois quarts qui n’ont pas déménagé, ils sont plus jeunes, arrivés en France récemment, plus présents sur le marché du travail, avec un niveau de vie plus faible et sont plus souvent venus en France pour un motif humanitaire. Les primo-arrivants les plus mobiles sont ceux initialement logés en hébergement collectif. Les emménagements se font plus fréquemment dans la location dans le secteur social, notamment pour ceux disposant auparavant d’un logement non autonome. L’accès à un logement autonome apparaît comme le principal déterminant de ces mobilités résidentielles. Il répond surtout à la volonté des primo-arrivants mobiles de disposer d’un plus grand espace de vie, notamment du fait de leur situation personnelle : la taille du ménage et la présence d’enfants conditionnent le type du nouveau logement occupé.
Infos migrations - Numéro 103 - octobre 2021

Limiter la non-réponse dans l'enquête ELIPA 2

L’attrition (Définitions) de la deuxième interrogation de l’enquête Elipa 2 (enquête longitudinale sur l’intégration des primo-arrivants - personnes admises au séjour - ) a été réduite par l’élaboration d’un modèle prédictif de la non-réponse basé sur l’expérience de la première interrogation. Le modèle élaboré est un modèle polytomique, la non-réponse ayant été distinguée en trois catégories de risques, le modèle attribue à un individu la probabilité de présenter chaque risque ou de n’en présenter aucun. L’identification des individus les plus à risque a été validée mais le caractère prioritaire de ces individus devrait être mieux pris en considération.
Infos migrations - Numéro 102 - octobre 2021

Les signataires du contrat d'intégration républicaine (CIR) (Résultats de l'enquête ELIPA 2)

En France métropolitaine, 59 300 personnes ont obtenu un premier titre de séjour (hors motif étudiants) d’au moins un an en 2018 dans les dix départements les plus peuplés par les primo-arrivants. Parmi elles, la moitié a signé un CIR (Contrat d’Intégration Républicaine). Si comme pour l’ensemble des primo-arrivants, les signataires du CIR disposent majoritairement d’un titre de séjour familial, les titres de séjour humanitaires y sont nettement plus nombreux que pour le reste de la population. Pour autant, les signataires du CIR sont plus souvent en emploi, avec 56 % de personnes en emploi en 2019, contre 53 %.
Infos migrations - Numéro 101 - mai 2021

  Intégration des immigrés sur le marché du travail

Un actif sur dix en France (hors Mayotte) est immigré. Leur taux de chômage est deux fois plus élevé que celui des actifs non immigrés. Les caractéristiques sociodémographiques de la population active immigrée, notamment en termes de niveau de diplôme ou de catégorie socioprofessionnelle la rendent plus fragile face au risque de chômage. Les actifs immigrés sont en particulier plus souvent non diplômés et ouvriers que les autres actifs. Mais ces caractéristiques n’expliquent que la moitié de l’écart des taux de chômage entre immigrés et non-immigrés. Il semble donc que le statut d’immigré, à structures égales, renforce le risque de chômage.

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Numéros parus en 2020

                                                                                                                           

Infos migrations - Numéro 100 - octobre 2020 :

  Répartition départementale des immigrés en 2016

Les immigrés sont fortement présents aux frontières et dans les zones économiquement attractives du territoire, notamment l’Île-de-France. Des différences existent selon les pays d’origine. En revanche, l’acquisition de la nationalité française et la durée de présence sur le territoire ne semblent pas avoir d’impact spécifique sur la concentration des immigrés sur le territoire.
Infos migrations - Numéro 99 - juillet 2020 :

  Catégories socioprofessionnelles des immigrés et descendants d'immigrés

Les actifs immigrés sont plus souvent ouvriers et moins souvent dans des professions intermédiaires que le reste de la population. Les actifs descendants d’immigrés ont quant à eux des répartitions par catégorie socioprofessionnelle assez proches des actifs sans lien à la migration. Ces différences ont pour principaux facteurs déterminants les origines sociales et le diplôme. De par leurs caractéristiques, les immigrés n’ont pas les mêmes chances d’accès aux mêmes catégories socioprofessionnelles. Les descendants d’immigrés, quant à eux, restent proches des personnes sans lien à la migration et leurs quelques différences s’expliquent principalement par le capital social (catégorie socioprofessionnelle du père).
Infos migrations - Numéro 98 - juin 2020 :

  Les primo-arrivants en 2019, un an après leur premier titre de séjour : premiers résultats de l'enquête Elipa 2

En France métropolitaine, près de 120 000 personnes ont obtenu un premier titre de séjour (hors motif étudiant) d’au moins un an en 2018, dont 59 300 dans les dix départements les plus peuplés par les primo-arrivants. L’enquête Elipa 2, représentative de ces dix départements, permet de mieux connaître cette population.
La situation sur le marché du travail, l’accès au logement et l’acquisition de la langue française diffèrent fortement, notamment selon le sexe et le motif d’admission au séjour. Venir en France est souvent un choix déterminé par des liens préexistants avec la France avant même la migration, choix confirmé par une volonté affichée de vouloir s’y installer définitivement.
Infos migrations - Numéro 97 - juin 2020 :

  L'enquête longitudinale sur l'intégration des primo-arrivants (personnes admises au séjour) - Elipa 2

L’Enquête Longitudinale sur l’Intégration des Primo-Arrivants (personnes admises au séjour) – Elipa 2 a pour objectifs principaux d’appréhender le parcours d’intégration en France les trois années qui suivent l’obtention d’un premier titre de séjour (hors motif « étudiant ») et l’évaluation du dispositif d’accueil mis en place par le ministère de l’intérieur (le Contrat d’Intégration Républicaine – CIR). La première interrogation de cette enquête statistique s’est déroulée en 2019, en dix langues, auprès de 6 547 personnes ayant obtenu un premier titre de séjour d’au moins un an en 2018 dans dix départements. Ces mêmes étrangers seront réinterrogés en 2020 et en 2022.
En France métropolitaine, 119 843 personnes ont obtenu un premier titre de séjour d’au moins un an (hors motif étudiants) en 2018, dont 59 294 dans les dix départements les plus peuplés par les primo-arrivants. L’enquête Elipa 2 est représentative de ces derniers.
Infos migrations - Numéro 96 - mai 2020 :

  Les titres de séjour délivrés en 2018

La France métropolitaine a délivré 258 929 premiers titres de séjour en 2018 à des étrangers ressortissants de pays tiers. Ces primo-arrivants sont jeunes, plus de la moitié d’entre eux a moins de 30 ans. Près de six sur dix sont originaires d’Afrique, en particulier du Maghreb. Les principaux motifs administratifs de délivrance des nouveaux titres de séjour sont la migration familiale et celle des étudiants qui constituent ensemble les deux tiers des flux en 2018

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Numéros parus en 2019

                                                                                                                             

Infos migrations - Numéro 95 - décembre 2019 :

  La corésidence des immigrés âgés entre 1968 et 2014

À l’instar des non–immigrés âgés de 70 ans ou plus, les immigrés âgés vivent dans plus de neuf cas sur dix en dehors des services de moyen ou long séjour. Si, en 1968, les immigrés âgés vivaient un peu plus souvent dans un ménage de trois personnes ou plus (corésidence) que les non-immigrés, l’écart s’est amplifié en 2014. Ils vivent aussi moins souvent seuls dans leur logement. Le mode de résidence des immigrés âgés diffère notamment selon l’origine et le lieu de résidence.
Infos migrations - Numéro 94 - septembre 2019 :

  Diplôme selon le lien à la migration et les origines sociales

En 2014, en France métropolitaine, 16 % de la population est sans diplôme ou a au plus un CEP, 30 % a un diplôme du supérieur. L’obtention d’un diplôme du supérieur diffère selon le lien à la migration. Ces différences ont pour principal déterminant les origines sociales bien que pour les descendants d’immigrés cet effet soit à nuancer. Le sexe, l’âge et le lieu de résidence ont peu ou pas d’impact. Pour les immigrés, contrairement aux descendants d’immigrés, le pays d’origine joue significativement sur l’obtention d’un diplôme du supérieur.

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Numéros parus en 2018

                                                                                                                             

Infos migrations - Numéro 93 - février 2018 :

 Le statut d'activité des immigrés entre 1968 et 2013                                                                             

A l’instar de la population non immigrée, le statut d’activité de la population immigrée a fortement évolué au cours de la période 1968-2013. D’une part, de plus en plus de femmes accèdent au marché du travail. D’autre part, le niveau de diplôme joue un rôle croissant sur le statut d’activité.  Pour les immigrés, ce statut est davantage lié au sexe des individus qu’à leur pays de naissance ou leur diplôme. Mais être de nationalité française est aussi un facteur favorisant leur insertion sur le marché du travail.

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Numéros parus en 2017

                                                                                                                             

Infos migrations n° 92, novembre 2017 :

  Le logement des familles de migrants à l’arrivée en France  

Les parents primo-arrivants vivant avec leurs enfants vivent plus souvent que les autres primo-arrivants en logement personnel et sont moins souvent hébergés chez un tiers. Néanmoins, les parents de famille monoparentale connaissant les situations de logement les plus précaires comptent davantage sur l’aide de leur famille et, dans une moindre mesure, l’aide des institutions pour se loger. Les motifs d’admission au séjour et les parcours administratifs des parents, notamment le passage par la procédure de demande d’asile en France, influencent également les parcours résidentiels.
Infos migrations n° 91, octobre 2017 :

  Les compétences linguistiques des réfugiés les premières années en France

Les réfugiés nouvellement arrivés en France ont une moins bonne aisance en français que les autres nouveaux migrants, avec des niveaux similaires pour les femmes et les hommes. Trois ans après l’obtention de leur premier titre de séjour, leur aisance en français s’est fortement améliorée, encore plus pour les hommes que pour les femmes. Ces différences s’expliquent en partie par les caractéristiques sociodémographiques des réfugiés, notamment des origines plus fréquemment non francophones et une faible durée de présence en France. Ces difficultés sont aussi présentes dans le domaine des compétences à l’écrit et à l’oral. Les réfugiés ont de moins bonnes performances que les non-réfugiés.
Infos migrations n° 90, octobre 2017 :

  L’activité des nouvelles migrantes après une ou plusieurs naissances

La naissance d’un enfant et une arrivée récente en France sont les facteurs principaux de la sortie d’activité des nouvelles migrantes. La scolarisation des enfants ou les gardes par un tiers favorisent le retour à l’activité, tandis que le niveau de diplôme des mères n’a pas d’impact. Quelle que soit leur situation familiale, les nouvelles migrantes en emploi recourent fréquemment au temps partiel, mais préfèreraient travailler davantage.
Infos migrations n° 89, juillet 2017 :

  45 ans d’immigration en France : plus de femmes, des origines plus variées

En 2013, 5,7 millions d’immigrés résident en France métropolitaine, ce qui représente 9 % de la population. Depuis 1999, la population immigrée croît sur un rythme proche de celui observé entre 1968 et 1975, après avoir observé un palier entre 1975 et 1999. Majoritairement européennes jusque dans les années 1990, les origines des immigrés se sont ensuite diversifiées (Maghreb, puis Afrique subsaharienne et Asie). Si l’ensemble des immigrés est surreprésenté aux âges actifs, le vieillissement de la population est marqué pour les vagues d’immigration les plus anciennes. Parallèlement, la population immigrée s’est féminisée. En 2013, 51 % des immigrés sont des femmes alors qu’elles représentaient 44 % en 1968.
Infos migrations n° 88, juin 2017 :

  Le parcours des étudiants étrangers arrivés en France entre 2002 et 2016

Entre 2002 et 2016, le nombre de premiers titres de séjour délivrés à des étudiants a augmenté pour atteindre 70 430 titres délivrés en 2016. Ces étudiants étrangers sont principalement originaires d’Afrique et d’Asie et la part des femmes au sein de cette population a augmenté.
Le parcours des étudiants a évolué au cours du temps. Les étudiants récemment arrivés repartent plus vite ou restent de moins en moins longtemps sous le statut étudiant que ceux arrivés au début des années 2000. Parmi ceux qui restent et changent de statut, ils se tournent de plus en plus vers un titre au motif économique plutôt que familial.
Infos migrations - Numéro 88 - juin 2017 (june 2017) :

  The pathways of foreign students arriving in France between 2002 and 2016

Between 2002 and 2016, the number of first residence permits being issued to students increased to reach 70,430 in 2016. These foreign students largely come from Africa and Asia and the proportion of women within this population has grown.
Student pathways have changed over time. Students who have arrived more recently tend to leave again sooner or remain for less time on a student status than those who arrived at the start of the 2000s. Those who remain in the country and change status increasingly turn towards residence permits for remunerated activities rather than for family reasons.

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Numéros parus en 2016

                                                                                                                           

Infos migrations - Numéro 87 - octobre 2016 :

  Le logement des réfugiés les premières années en France

En 2010, les réfugiés nouvellement arrivés en France vivaient moins souvent dans un logement autonome et confortable que les non réfugiés. Ce constat perdure en 2013 malgré une mobilité résidentielle plus importante chez les réfugiés. Le type de logement occupé diffère fortement selon le profil des réfugiés. L’emploi favorise l’accès au logement autonome encore plus pour les réfugiés que pour les non réfugiés.
Infos migrations - Numéro 86 - octobre 2016 :

  Familles d'immigrés et de descendants : entre spécificités et convergence vers le pays d'accueil

Les structures familiales des immigrés et des descendants d’immigrés sont proches de celle de la population majoritaire, malgré des différences selon l’origine. Pour les immigrés, la structure familiale s’explique davantage par des effets liés à l’origine plutôt que par leurs caractéristiques sociodémographiques. Pourtant, les comportements familiaux des immigrés semblent plus se rapprocher du profil familial du pays d’accueil que du pays d’origine. Cette convergence est encore plus nette pour les descendants.
 Infos migrations - Numéro 85 – juin 2016 :

  L’acquisition de la nationalité française des immigrés : quels déterminants ?

Pour un immigré, obtenir la nationalité française dépend d’un grand nombre de facteurs, dont les plus importants découlent de liens forts avec la France qui se tissent le plus souvent dès le plus jeune âge. Les nouveaux Français sont fréquemment arrivés jeunes, ont suivi leur scolarité en France ou se sont mariés avec un Français. La part importante des réfugiés devenus français s’explique par des facteurs spécifiques.
Infos migrations - Numéro 84 – mai 2016 :

  Les acquisitions de la nationalité française de 1945 à nos jours

L’évolution des acquisitions de la nationalité française dépend d’une part des différents flux migratoires avec un décalage dans le temps et d’autre part des réformes effectuées dans ce domaine. Ces réformes ont été très nombreuses au cours des dernières décennies. Si les acquisitions par décret étaient très largement majoritaires jusqu’au début des années 1980, les acquisitions par mariage ont vu leur part augmenter depuis. Les nouveaux Français sont un peu plus souvent des femmes. Celles-ci acquièrent plus fréquemment la nationalité française par mariage, alors que les hommes l’acquièrent un peu plus par décret ou par déclaration anticipée. Les origines des nouveaux Français étaient principalement européennes entre 1945 et 1973, puis se sont fortement diversifiées à partir des années 1980.
Infos migrations - numéro 82-83 – avril 2016 :

  En 2010 comme en 1990, des disparités régionales de la présence et de l’origine des immigrés

En 2010 comme en 1990, les immigrés sont plus nombreux parmi les habitants d’Île-de-France que parmi les habitants des autres régions de France métropolitaine. En 2010, ils sont également très présents en Alsace et dans le sud-est de la France. À l’opposé, ils sont peu présents en Bretagne en 2010 comme en 1990. Globalement, la part des immigrés a augmenté au niveau national. Elle a fortement augmenté en Île-de-France, en Alsace et dans l’ouest de la France, mais a diminué dans le sud-est et dans le Nord-Pas-de-Calais. À ces différences régionales en termes de présence immigrée, se rajoutent des spécificités en termes d’origine. Les immigrés originaires du Royaume-Uni sont très présents dans l’ouest, alors que ceux originaires d’Espagne le sont dans le sud-ouest. Les immigrés des pays tiers sont très représentés en Île-de-France.

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Numéros parus en 2015

                                                                                                                             

Infos migrations - Numéro 80-81 - Décembre 2015 :

  Les premières années en France des réfugiés

En 2010, plus d’un nouveau migrant sur dix est un réfugié. En comparaison des non réfugiés, cette population migrante a des caractéristiques spécifiques. En 2010, les nouveaux réfugiés, hommes ou femmes, cumulaient des caractéristiques défavorables au moment de la délivrance de leur titre de séjour, que ce soit sur le marché du travail, en termes de conditions de logement ou dans la connaissance de la langue française. Toutefois, les réfugiés forment la population où ces situations évoluent le plus rapidement et le plus favorablement dans l’ensemble de ces domaines au cours des trois années suivantes. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’emploi où leur situation sur le marché du travail ne diffère pratiquement plus des non réfugiés.
Infos migrations n°80-81 - 2015 December :

  Refugees’ first years in France after receiving their first residence permit

In 2010, refugees are more than one tenth of new migrants. They have specific features that are different from those of non-refugees. In 2010, refugees of both genders cumulated several adverse characteristics on the labour market, in terms of housing conditions and knowledge of the French language. Even so, refugees are the population for whom all these situations change faster and in a more positive way in the following three years after receiving their first residence permit. This is particularly true as regards employment: their situation on the labour market is practically the same as that of non-refugees.
Infos migrations - Numéro 79 - août 2015 :

  La fécondité des descendantes d’immigrés est proche de celle de la population majoritaire

La fécondité des femmes descendantes d’immigrés ne diffère pas de celle des femmes sans lien avec la migration. En 2010, elles ont eu en moyenne respectivement 1,85 et 1,86 enfant par femme, tandis que les femmes immigrées ont une fécondité plus forte s’élevant en moyenne à 2,73 enfants par femme. Si, pour les immigrées, la fécondité varie selon le pays d’origine, cela est moins marqué pour les descendantes d’immigrés.
Infos migrations - Numéro 78 - août 2015 :

  Les réfugiés : des origines très diverses, des difficultés en français

Les réfugiés ont des caractéristiques démographiques (sexe, âge, pays d’origine, …) et socioéconomique (statut d’emploi, niveau de diplôme, …) qui diffèrent de celles des autres immigrés. Ils ont aussi plus fréquemment une moins bonne maîtrise du français. Toutefois, cette moindre maîtrise n’est pas directement liée au statut de réfugié. Elle résulte d’une combinaison de caractéristiques qui leur sont plus souvent défavorables telles qu’une origine géographique non-francophone, l’arrivée en France à un âge tardif ou encore un niveau de diplôme plus faible.
Infos migrations - Numéro 77 – juin 2015 :

  Les femmes immigrées installées en France depuis moins de 10 ans

En 2011, environ 700 000 immigrées sont présentes en France depuis moins de 10 ans. D’origines de plus en plus diverses, les migrantes sont aussi de plus en plus diplômées. Plutôt jeunes, ces femmes sont plus souvent en couple que les non-immigrées du même âge. La plupart de celles qui vivent en couple sont mariées. Ces nouvelles migrantes demeurent une population fragile au regard de critères économiques avec des taux de chômage importants. Et quand elles sont en emploi, une part d’entre elles subissent un déclassement professionnel marqué. Néanmoins, elles sont nombreuses à occuper des postes qualifiés en relation avec leurs compétences.
Infos migrations - Numéro 76 – juin 2015 :

  Le recours aux soins des nouveaux migrants

Les immigrés, en particulier ceux arrivés récemment en France, sont en assez bonne santé en général du fait de leur âge. Mais leur niveau de vie est plutôt modeste et ils ont un risque notable de devoir renoncer à des soins dont ils auraient besoin. Les nouveaux migrants renoncent plus à recourir à un médecin spécialiste qu’à un généraliste. La mauvaise maitrise du français est un facteur avéré de risque, spécifique aux nouveaux migrants, de renoncement aux soins.
Infos migrations - Numéro 75 - février 2015 :

  Des études aux métiers, un ajustement qui prend du temps

Ce nouveau numéro d'Infos migrations décrit l'inadéquation entre filière d'études suivies et emploi exercé. Elle concerne davantage les immigrés, voire leurs descendants que les autres résidents français.  L’ajustement entre formation et emploi s’opère au cours du temps, mais les immigrés cumulent des difficultés spécifiques : maîtrise parfois limitée du français, diplômes obtenus à l’étranger, choix de filières moins demandées. Ainsi sont-ils davantage exposés au risque de déclassement.

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Numéros parus en 2014

                                                                                                                           

Infos migrations - Numéro 74 – octobre 2014 :

  Les conditions de logement des nouveaux migrants changent et s’améliorent la première année

Entre 2010 et 2011, 26 % des nouveaux migrants ont déménagé. Ces déménagements fréquents ont pour objectif premier d’accéder à un logement autonome. Ainsi, les nouveaux migrants deviennent assez souvent locataires dans le secteur social. Au delà du besoin d’autonomie, c’est encore le souhait d’accéder à des logements plus grands et plus confortables, en particulier si la famille s’agrandit, qui motive les nouveaux migrants. L’arbitrage entre recherche d’un logement plus autonome ou plus confortable est ainsi fait sous contraintes économiques, mais aussi familiales.
Infos migrations - Numéro 72-73 – juillet 2014 :

  ELIPA 2013 : les premiers résultats

Après trois années en France, les nouveaux migrants surmontent « le choc de la migration » pour la plupart : le taux d’emploi en 2013 dépasse celui d’avant migration même pour les femmes. Cependant ces dernières sont pour près d’un tiers femmes au foyer. Cette inactivité résulte d’abord de contraintes familiales. Ces femmes ont majoritairement l’intention de travailler à court ou moyen terme. Si un quart des femmes étaient en difficulté en français en 2010, cette proportion chute à un sixième en 2013 (et un dixième pour les hommes). L’hébergement se normalise : la part des personnes hébergées par un particulier ou dans diverses situations transitoires pas se de près d’un tiers en 2010 à moins d’un cinquième en 2013.
Infos migrations n°72-73, 2014 July :

  ELIPA 2013 : the first results

After three years in France, most of the new migrants have overcome "migration shock" : the employment rate in 2013 is higher than it was before migration, even for the women. However, nearly one third of the women are homemakers. The prime reason for their being out of the labour force is family responsibilities. The majority of these women intend to work in the short or medium term. Whereas one in four of the women had difficulty with French in 2010, this proportion fell to one in six in 2013 (and one in ten for the men). The housing situation is becoming "normal" : in 2013, less than one in five is in short-term housing or housed by others, as opposed to nearly one in three in 2010.
Infos migrations número 72-73 – julio de 2014 :

  ELIPA 2013: los primeros resultados

Luego de tres años en Francia, la mayoría de los recién inmigrados supera el "choque de migración”: la tasa de empleo de 2013 es superior a la de antes de la inmigración. Esto es válido incluso para las mujeres, aunque casi un tercio de ellas es ama de casa. Las obligaciones familiares son la principal causa de esta inactividad. Estas mujeres tienen en general la intención de trabajar a corto o medio plazo. Mientras que en 2010 un cuarto de las mujeres tenía dificultades con el francés, la proporción bajó a un sexto en 2013 (y a un décimo para los hombres). El alojamiento se estabiliza: la proporción de personas alojadas en casa de un particular o en diversas situaciones transitorias ha pasado de cerca de un tercio en 2010 a un quinto en 2013.
Infos migrations - Numéro 71 – juillet 2014 :

  Les familles des immigrés

En 2010, plus de 5,5 millions de personnes immigrées vivent en France. Elles représentent 9 % de la population. Leur fécondité est un peu plus élevée que celle des non-immigrées. Les immigrés qui vivent en couple sont plus fréquemment mariés que les autres personnes. Les personnes seules et les familles sans enfant sont plus rares, ce qui résulte d’abord de la structure par âge de cette population. Il est encore un peu plus fréquent pour les familles immigrées, comparées aux familles non immigrées, d’avoir plus de trois enfants.
Infos migrations - Numéro 70 – juillet 2014 :

  L’état de santé des nouveaux migrants

L’état de santé des nouveaux migrants apparaît comme moins bon que celui de la population en général, à âge et sexe donnés. Cet état de santé se dégrade au fur et à mesure que la durée de présence en France augmente. Il ne dépend qu’assez peu du pays d’origine, bien que les personnes venues d’Asie se déclarent un peu plus fréquemment en mauvaise santé que les autres nouveaux migrants.
Infos migrations - Numéro 69 – juin 2014 :

  Les liens familiaux des nouveaux migrants

Le projet migratoire des nouveaux migrants comporte une dimension familiale importante pour les femmes, mais aussi pour les hommes : deux nouveaux migrants sur cinq rejoignent leur conjoint. La plupart des enfants de ces unions naissent en France. En revanche, les parents des migrants restent au pays d’origine. Les nouveaux migrants sont majoritaires à avoir au moins un membre de famille de nationalité française, le plus souvent de naissance. Cette proximité avec des Français est à mettre en relation avec l’aisance relative des nouveaux migrants en français.
Infos migrations - Numéro 68 – juin 2014 :

  Les difficultés des immigrés à l’écrit

Les immigrés sont plus nombreux à être en difficulté à l’écrit que les non-immigrés. Les personnes sont d’autant moins nombreuses à être en difficulté lorsqu’elles sont arrivées en France avant leur majorité, qu’elles ont appris à lire en français, qu’elles sont naturalisées ou qu’elles viennent d’un pays de l’Union européenne plutôt que d’un pays tiers. Les plus diplômés et ceux qui sont en emploi sont moins souvent en difficulté. Ces capacités à maîtriser l’écrit en français peuvent avoir des conséquences dans la vie quotidienne.
Infos migrations - Numéro 67 - avril 2014 :

  Activité des descendants d’immigrés en 2012

Les descendants des immigrés originaires des pays tiers sont très touchés par le chômage. Leur structure  par  âge  et  leur  niveau  de  diplôme  ne  permet  d’expliquer  que  partiellement  l’écart  avec  d’autres populations.  Leur  répartition  géographique  à  un  niveau  local  a  un  impact  négatif  fort,  mais  qu’il  est difficile de bien quantifier.
Infos migrations - Numéro 66 - avril 2014 :

  Démographie des descendants d’immigrés

En  France,  6,8  millions  de  personnes  ont  au  moins  un  parent  immigré  sans  être  immigrées  elles-mêmes.  La  population  des  descendants  d’immigrés  croît  rapidement.  Cela  résulte  d’abord  de  la  structure d’âge des immigrés : ces derniers sont surreprésentés aux âges où l’on a des enfants. L’exogamie est le deuxième facteur à considérer : un tiers des hommes immigrés en couple ont une conjointe non immigrée, et leurs enfants sont alors comptés comme descendants d’immigrés.
Infos migrations - Numéro 65 – avril 2014 :

  Les compétences des immigrés

Les  immigrés  sont  plus  fréquemment  en  difficulté  à  l’écrit,  à  l’oral  et  en  calcul  que  les  non-immigrés. Les plus fortes difficultés  s’observent à l’écrit  puis en compréhension orale  et  enfin en calcul. Plus encore que pour les non-immigrés, les difficultés à l’écrit sont accompagnées de difficultés dans les autres domaines. Les femmes immigrées sont plus fréquemment en difficulté que les hommes immigrés, quel que soit le domaine de compétences.
Infos migrations - Numéro 64 - avril 2014 :

  Les rencontres des nouveaux migrants et leurs circonstances

Entre  leur  arrivée  en  France  et  2011,  94  %  des  nouveaux  migrants  ont  rencontré  des  nouvelles  personnes.  Avec  le  temps,  les  réseaux  d’amis  sont  de  plus  en  plus  diversifiés  au  niveau  des  origines. L’intensité et les circonstances des rencontres dépendent  étroitement  de l’âge des migrants, lui-même lié à l’activité. Les hommes développent un peu plus leur réseau amical que les femmes, surtout grâce à leur travail. Les formations suivies par les migrants favorisent le développement de ces réseaux, notamment pour les inactifs.
Infos migrations - Numéro 63 - février 2014 :

  Aperçu sur les migrations mondiales en 2013

En 2013, les États-Unis d’Amérique accueillent le plus grand nombre de migrants mais c’est aux Émirats arabes unis que la proportion d’immigrés est la plus élevée. Le Moyen-Orient devient une nouvelle aire d’immigration. Dans les deux grands pays de cette zone, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, on compte près de 17 millions d'immigrés. Les migrants internationaux constituent près de 11% de la population dans les pays en développement, contre moins de 9% en 2000. Mais les migrants se dirigent davantage encore vers les pays développés. Une grande partie ont un niveau d’éducation élevé, notamment ceux originaires d’Afrique ou d’Amérique latine.
Infos migrations - Numéro 62 - février 2014 :

  Présence étrangère en Europe

Environ une personne sur dix dans l’Union européenne est née dans un pays qui n’est pas celui où elle réside. Proximités géographiques ou culturelles expliquent les particularités de chaque pays d’accueil en termes d’origines. A l’inverse des origines, les caractéristiques de sexe et d’âge sont plus homogènes par pays d’accueil. Conséquences de migrations plus anciennes, les personnes de deuxième génération occupent une place importante seulement dans quelques pays, dont la France.
Infos migrations - Numéro 61 - février 2014 :

  Les étrangers en France en 2010

(mise à jour le 28 juillet 2014)
Les 3,7 millions d’étrangers résidant en France métropolitaine sont majoritairement Européens ou Africains. Ils sont différents des Français au niveau de l’âge et du sexe : en moyenne, la population étrangère est plus jeune et plus masculine que l’ensemble des Français. Les étrangers sont particulièrement présents en Île-de-France, en Corse et en Alsace. Les étrangers résidant en France représentent seulement un peu plus de la moitié des personnes nées à l’étranger. Ces dernières comprennent aussi des Français de naissance mais nés à l’étranger (principalement au Maghreb).
Infos migrations - Numéro 60 - février 2014 :

  Activité des immigrés en 2012

Les immigrés sont plus nombreux à être actifs en 2012 qu’en 2008. Bien qu’il y ait des différences par origines, globalement les hommes immigrés sont très actifs, les femmes moins. Ces deux populations, quand elles sont originaires des pays tiers, sont largement touchées par le chômage. Les immigrés des pays tiers sont surreprésentés dans les activités d'administration et de soutien, l'hôtellerie-restauration et la construction ainsi que dans les emplois salariés hors statut public. Les caractéristiques sectorielles se répercutent sur le temps de travail : les immigrés travaillent plus fréquemment, et de façon encore plus subie, à temps partiel que les non immigrés.
Infos migrations - Numéros 58-59 - janvier 2014 :

  Les migrations vues par des macro-économistes

Deux économistes, spécialistes de la mondialisation, apportent des réponses à la question : « pourquoi y-a-t-il eu autant de migrants durant la deuxième moitié du XIXème siècle ? ». D’abord parce que les salaires dans le pays d’accueil sont très supérieurs aux salaires dans le pays d’origine. Ensuite parce que la constitution d’une communauté de « primo-migrants » ou « pionniers » abaisse le coût de la migration de leurs successeurs. Ces économistes complètent leur analyse en examinant l’impact des migrations sur les marchés du travail, dans le pays d’origine et dans le pays d’accueil. Pour les pays d’origine, dont la main-d’œuvre est trop abondante, l’émigration favorise la croissance. Pour les pays d’accueil, l’immigration influe à la baisse les salaires des non qualifiés. La migration induit des effets de convergence économique entre zones d’émigration et d’immigration. Les effets sont plus modestes, voire inverses à l’intérieur d’une même zone.

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Numéros parus en 2013

                                                                                                                              

Infos migrations - Numéro 57 - juillet 2013

  La qualité de vie des personnes nées à l’étranger

Les personnes nées à l’étranger déclarent plus fréquemment des difficultés dans plusieurs domaines qui contribuent à la qualité de vie. Elles déclarent moins souvent ressentir un bien-être élevé. En emploi, elles se sentent encore davantage exposées à des conditions de travail difficiles. Une part notable de ces écarts avec l’ensemble de la population tient à des caractéristiques sociodémographiques qui sont moins favorables aux personnes nées à l’étranger.

  The quality of life of non-native residents

Non-native residents of France more frequently declare difficulties in several areas that contribute to the quality of life. They less frequently declare that they have a high level of well-being. As regards their employment, they feel rather more exposed to difficult work conditions. A considerable part of the differences between them and the majority of the population is due to socio-demographic features that are less favourable to people born outside France.
Infos migrations - Numéro 56 - mai 2013

  Deux enquêtes sur l’intégration des nouveaux migrants

Deux enquêtes longitudinales successives, PPM et Elipa, ont porté sur les nouveaux migrants. Les objectifs sont similaires : mieux connaître les parcours d'intégration de cette population durant les premières années de résidence en France. Il est possible, sous conditions, de tirer des enseignements complémentaires en combinant les résultats de ces deux enquêtes.
Infos migrations - Numéro 55 - avril 2013

  L’impact des cours de français pour les nouveaux migrants

Les signataires du contrat d'accueil et d'intégration (CAI) peuvent bénéficier de cours de français. Ces cours permettent des progrès, cependant limités. La progression en français dépend d'abord du niveau initial puis de l'environnement au quotidien. Ces progrès trouvent d'abord une concrétisation dans la vie courante.
Infos migrations - Numéro 54 - mars 2013

  Les conditions de logement des nouvelles migrantes

Les nouveaux migrants ont des conditions de logement moins favorables que l’ensemble de la population. Toutefois, ces conditions sont différentes suivant que l’on est une femme ou un homme. Ainsi, les femmes sont mieux logées que les hommes : plus souvent en logement personnel, elles habitent aussi dans des logements plus confortables. Le motif de migration et surtout la composition familiale constituent les premiers éléments explicatifs des différences observées.
Infos migrations - Numéro 53 - mars 2013

  Mesurer le confort des logements des nouveaux migrants

Si plus de sept nouveaux migrants sur dix vivent dans un logement personnel (loué ou acheté), cela ne signifie pas pour autant qu’ils vivent dans un logement confortable. Plus de quatre nouveaux migrants sur dix occupant un logement personnel ou hébergés par un particulier vivent dans un logement confortable, près de la moitié ont un logement au confort moyen et environ un sur dix vit dans un logement dont le confort est insuffisant. La taille du logement, jugé trop petit, quel que soit son type, est le défaut le plus fréquemment cité. Les personnes locataires du secteur social et les personnes hébergées ont un logement plus confortable que les personnes locataires du secteur privé.
Numéro 52 - mars 2013

  Les familles monoparentales immigrées cumulent les difficultés

Les immigrés sont un peu plus fréquemment à la tête d’une famille monoparentale que les non immigrés. Cette différence s’explique d’abord par des effets d’âge. D’autres aspects distinguent ces familles : l’adulte la dirigeant est plus souvent une femme et il y a plus d’enfants, en comparaison des autres familles monoparentales. La situation de ces familles est également spécifique sur le marché du travail ou encore pour les conditions de vie.
Numéro 51 - mars 2013

  L'insertion professionnelle des femmes immigrées

Moins souvent actives que l’ensemble de la population française, les femmes immigrées des pays tiers sont également plus touchées par le chômage. A niveau de diplôme égal, elles ont plus de difficultés à obtenir un emploi. Leur insertion professionnelle évolue avec leur ancienneté en France. Par ailleurs, la mobilité intersectorielle des femmes immigrées reste modeste.
Numéro 50 - mars 2013

  Le travail à temps partiel des femmes immigrées

Les femmes immigrées sont plus fréquemment à temps partiel que les autres salariées. Elles partagent avec les autres salariées des caractéristiques, charge de famille en premier lieu, qui « expliquent » en grande partie cette façon de travailler. Plus spécifiquement, l’accès à l’emploi signifie plus souvent pour les femmes immigrées, d’être employée par un ménage. Ces emplois sont souvent à temps partiel, peu qualifiés et moins stables que le salariat en CDI. Cependant, les femmes immigrées trouvent là fréquemment une entrée sur le marché du travail.
Numéro 49 - février 2013

  L’évolution du cercle d’amis des nouveaux migrants

Plus de huit nouveaux migrants sur dix ont développé leur cercle d’amis entre leur arrivée en France et 2010. L’évolution de ce cercle est d’abord liée à l’ancienneté de présence en France, mais encore à la situation professionnelle et familiale. Les cercles d’amis se développant en France sont majoritairement diversifiés. Les cercles peu diversifiés, souvent associés à une plus faible aisance en français, concernent surtout les Asiatiques.
Numéro 48 - janvier 2013

  L’insertion professionnelle des immigrés et de leurs descendants en 2011

Les immigrés et leurs descendants sont plus nombreux à être actifs en 2011 qu’en 2008. Ces deux populations, quand elles sont originaires des pays tiers, n’en sont pas moins touchées par un chômage plus fort, même à diplôme élevé. Les écarts de chômage entre hommes et femmes se sont accrus ces dernières années. Les immigrés des pays tiers, plus souvent à temps partiel, sont largement surreprésentés dans les activités d’administration et de soutien, l’hôtellerie-restauration et la construction.
Numéro 47 - janvier 2013

  Qui sont les personnes devenues françaises ?

En 2009, 2,8 millions de Français par acquisition (ou « naturalisés »), c’est-à-dire des personnes devenues françaises après leur naissance, vivent en France métropolitaine. Parmi eux, 2,2 millions sont des immigrés (c’est-à-dire nés à l’étranger). L’ensemble des naturalisés forme une population plus féminine et plus âgée que les Français de naissance et les étrangers. De plus, ils ont des origines un peu différentes de celles des étrangers. Ils sont par exemple plus souvent originaires du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Les Français par acquisition sont surreprésentés en Picardie, en Lorraine, en Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Enfin, ils ont un taux d’emploi plus élevé que celui des étrangers.
Numéro 46 - janvier 2013

  L’accès aux emplois très qualifiés

L’accès aux emplois très qualifiés est question de diplôme, mais aussi d’âge. Les personnes immigrées ou descendantes d’immigrés y accèdent moins fréquemment. Ces emplois sont inégalement répartis sur le territoire et par secteurs d’activités économiques. Diplômes, effets d’âge et de répartitions expliquent une large part des écarts d’accès par origine, mais pas la totalité. Les immigrés originaires des pays tiers semblent encore avoir un accès un peu plus restreint que les autres personnes d’origine étrangère, elles-mêmes en situation un peu moins favorable que la population sans lien à la migration.
Numéro 45 - janvier 2013

  Les populations très diplômées

Le diplôme reste décisif pour l'accès à l'emploi, avec des problématiques de protection contre le chômage ou contre le déclassement. Les descendants d'immigrés semblent avoir accès aux diplômes de niveau élevé, dans une proportion similaire à l'ensemble de la population. Ce constat cache une situation bien moins favorable. A âge égal, ils ont au contraire un accès aux diplômes élevés moins fréquent, ce qui s'explique largement par le milieu social de la famille.

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Numéros parus en 2012

                                                                                                                             

Infos Migrations - Numéro 44 - novembre 2012

  La mesure des entrées sur le territoire français

Les ressortissants étrangers issus de pays « tiers » sont soumis à l'obligation de détenir un titre de séjour pour séjourner « durablement » en France. Le dénombrement des titres délivrés constitue une évaluation des entrées sur le territoire. Les 190 000 entrées de 2010 sont d'abord pour motif familial (83 000). Le délai entre le dépôt d'une demande et la délivrance du titre afférent peut être long, dépassant parfois l'année. L'enregistrement de ces titres permet encore d'effectuer un suivi statistique des ressortissants étrangers résidant en France.
Numéro 43 - novembre 2012

  Le flux annuel de nouveaux actifs originaires des pays tiers

  Rapport « Flux annuel d’entrées d’actifs étrangers sur le marché de l’emploi français - Estimation pour les années 2007-2009 »

Au cours de la période 2007-2009, environ 130 000 étrangers originaires des pays tiers sont arrivés chaque année en France dans le cadre de l’immigration à caractère permanent (définitions dans l’encadré page 3). Parmi eux, un sur dix a déjà un contrat de travail en France et la moitié accède au marché du travail dans l'année. Si l’on ajoute les étrangers inactifs présents depuis plusieurs années qui accèdent pour la première fois au marché de l'emploi, le flux annuel de nouveaux actifs étrangers originaires des pays tiers en 2007-2009 s’élève à 100 000 personnes environ, le niveau le plus élevé atteint depuis 20 ans.
Infos migrations n° 42, novembre 2012

  Les populations déclassées

La Commission européenne engage les États membres à se coordonner sur l’analyse de l’intégration des populations d’origine étrangère. Pour cela, le public et les décideurs ont besoin d’indicateurs pertinents. L’inadéquation entre formation et emploi, et donc le déclassement, en font partie. L’objectif de l’étude présentée ici est de montrer les limites d’un « indicateur de déclassement ».
Infos migrations n° 41, novembre 2012

  Comment mesurer le déclassement professionnel

La notion de déclassement permet d’apprécier l’articulation entre emploi et formation. Deux approches de cette notion, parmi plusieurs possibles, sont discutées. En premier lieu, le déclassement peut se comprendre comme le fait d’exercer une profession qui ne requiert pas théoriquement le niveau d’éducation atteint par la personne. En second lieu, il se comprend comme le fait de ne pas atteindre un niveau de salaire correspondant usuellement à ce niveau d’éducation. Mesurer le déclassement suppose ainsi des choix et la mise en place de méthodes qui sont présentées ici.
Infos migrations n° 40 - mars 2012

  Les enjeux de la concentration spatiale des immigrés et de leurs descendants

La concentration territoriale des personnes ayant un lien récent avec la migration est ressentie négativement par celles-ci. Elles la subissent, les effets en sont particulièrement sensibles en termes de moindres mobilités territoriales et sociales. La question scolaire est par conséquent un enjeu fort, tandis que des conséquences se font sentir en termes de représentation identitaire et de sentiment d’insécurité.
Infos migrations n° 39 - mars 2012

  L’emploi et les métiers des immigrés

La répartition par secteur d’activité et par métier des immigrés diffère suivant l’origine et le sexe. Dans l’ensemble, les immigrés sont dans une situation plus fragile au regard de l’emploi que les Français de naissance. Les disparités régionales de cette répartition traduisent essentiellement une adaptation aux contraintes locales du marché de l’emploi.
Infos migrations n° 38 - mars 2012

  Les nouveaux migrants sont satisfaits de leurs premières années en France

Entre 2010 et 2011, la part des nouveaux migrants se déclarant satisfaits de leur expérience en France reste stable aux environs de 92 %. Mais cette stabilité cache en réalité une augmentation du degré de satisfaction pour 20 % des nouveaux migrants et, au contraire, une diminution du degré de satisfaction pour 10 % d’entre eux. Si la situation sur le marché du travail joue un rôle important dans la satisfaction ressentie de l’expérience en France, d’autres domaines tels que le logement et la situation financière sont à prendre en compte.
Les projets migratoires se sont affinés. La volonté d’installation en France est forte. De plus en plus de migrants souhaitent s’installer définitivement en France, voire demander plus tard la nationalité française.
Infos migrations n° 37 - mars 2012

  Diplômes et formations professionnelles des nouveaux migrants

Le parcours scolaire des nouveaux migrants s’est effectué pour la plupart dans le pays d’origine. Au moment de la migration, 40 % étaient sans diplôme ou diplômés de l’enseignement primaire et 21 % diplômés de l’enseignement supérieur. Ces derniers demandent assez peu souvent une reconnaissance de leur diplôme en France. Au fil du temps, une proportion notable l’obtient cependant.
Depuis l’arrivée en France, un nouveau migrant sur quatre a suivi ou suit encore des études. Au cours de la dernière année d‘observation (mi-2010—mi 2011), ils sont un sur sept à avoir effectué une formation professionnelle.
Infos migrations n° 36 - mars 2012

  Le logement des nouveaux migrants en 2010

Plus des deux tiers des 97 736 signataires du Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI) de 2009 disposaient d’un logement personnel en 2010. Mais avant de vivre dans ce type de logement, nombreux se sont trouvés à un moment de leur vie en France dans une situation « transitoire » ou hébergés par un ami ou de la famille.
Le type de logement dépend fortement du motif d’admission au séjour. Les personnes arrivées dans le cadre d’une migration familiale sont de manière générale mieux logées que les réfugiés ou les personnes venues pour migration professionnelle. Le sexe et la situation par rapport à l’activité jouent également un rôle déterminant sur le type de logement.
Infos migrations n° 35 - février 2012

  L’état de santé de la population immigrée âgée

L’état de santé des 1,7 million d’immigrés de plus de 55 ans diffère suivant le sexe et les origines. Les immigrés âgés originaires d’Afrique fréquentent soit très peu, soit assez souvent, les généralistes, une partie notable d’entre eux a renoncé à des soins pour raison financière. Les immigrés âgés sont beaucoup plus aidés par des personnes non professionnelles, comparativement aux personnes de même âge non immigrées.
Infos migrations n° 34 - février 2012

  Qui sont les immigrés âgés ?

Au 1er janvier 2008, 1,7 million d’immigrés âgés de 55 ans ou plus réside sur le territoire français dont 794 000 sont originaires des pays tiers. Cette population connait des conditions de vie plus difficiles que la population non immigrée du même âge. Les immigrés âgés originaires des pays tiers résident en HLM dans 42 % des cas contre 9,1 % de la population âgée non immigrée. Leur état de santé dépend de leur origine et de leur sexe. Globalement, les hommes immigrés sont plutôt en meilleure santé, les femmes immigrées en moins bonne santé, relativement à leurs homologues non immigrés.
Infos migrations n° 33 - février 2012

  L’offre de formation linguistique dans le cadre du contrat d’accueil et d’intégration

En 2009, 21 000 signataires du contrat d’accueil et d’intégration (CAI) se sont vu prescrire une formation linguistique. Cette formation est prescrite deux fois plus aux femmes qu’aux hommes. L’inactivité et la durée de présence jouent un rôle important, mais la nationalité apparaît clairement comme le facteur le plus déterminant de la prescription. Ainsi, une Sri Lankaise ne parlant pas français se verra prescrire une formation linguistique, tandis qu’un Tunisien actif arrivé en France après 30 ans, doté d’un CAP, ne l’aura pas.
Infos migrations n° 32 - février 2012

  Les discriminations ressenties par les nouveaux migrants

Les nouveaux migrants sont 27 % à déclarer avoir subi des discriminations, à comparer aux 26 % d’immigrés qui font ce même constat. Cette discrimination a souvent pour motif l’origine et comme modalité le refus d’un droit. Leur ressenti est donc assez proche de celui des immigrés ou descendants d’immigrés. Par contre, les Français nés Français déclarent plutôt avoir subi des discriminations en raison de leur genre, et ce sont (plus) des propos ou attitudes discriminatoires.
Infos migrations n° 31 - janvier 2012

  L’insertion professionnelle des immigrés et de leurs descendants en 2010

Les immigrés occupent une part croissante dans la population active, alors que les descendants sont stables en proportion. Ces deux populations sont très touchées par le chômage, mais de façon très hétérogène suivant leur origine ou celle des parents. Le diplôme les protège très imparfaitement à cet égard. Les immigrés des pays tiers sont surreprésentés dans les secteurs des activités d’administration et de soutien, plus encore que dans l’hôtellerie-restauration ou la construction. Ils sont aussi plus fréquemment à temps partiel.

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Numéros parus en 2011

                                                                                                                             

Infos migrations n° 30 - décembre 2011

  Endogamie et exogamie chez les nouveaux migrants

L’endogamie est davantage pratiquée par les migrants issus de pays non francophones. Leur maitrise approximative du français, malgré une présence en France de plusieurs années, les restreint à des emplois peu qualifiés et des logements plus précaires. Plus de la moitié des primo-arrivants en couple ont un conjoint français (exogamie), rencontré principalement dans leur pays d’origine. Le niveau de français ainsi que la situation professionnelle des exogames sont nettement plus satisfaisants que ceux des endogames. De plus, leur réseau social est davantage francisé. Les migrants en couple, avec un conjoint français par acquisition, ont un profil proche de celui des endogames. Vivre avec un conjoint français de naissance augure d’une meilleure intégration.
L’étude présente les principaux résultats observables relatifs aux choix des conjoints des primoarrivants.
Infos migrations n° 29 - novembre 2011

  Le devenir des étudiants étrangers en France

Les étudiants venant des « pays tiers » peuvent ne suivre qu’une année d’études en France ou, plus souvent, un ou plusieurs cycles. Près d’un de ces étudiants sur trois restera en France pour y travailler ou se marier. La mobilité internationale des étudiants est forte. Les étrangers sont très bien représentés en France parmi les très diplômés.
Infos migrations n° 28 - novembre 2011

  L’aisance en français des primo-arrivants

En 2009, 97 736 migrants ont obtenu un premier document de séjour et signé le contrat d’accueil et d’intégration (CAI). Si deux tiers d’entre eux déclarent un bon niveau général de français à l’oral, ils sont moins nombreux à se sentir à l’aise à l’écrit (53 %). Au total, ils ne sont que 44 % à ne déclarer aucune difficulté, ni à l’oral, ni à l’écrit. La pratique du français dans le pays d’origine joue un rôle déterminant. La maîtrise du français s’améliore fortement au cours des premières années de vie en France.
Infos migrations n° 27 - novembre 2011

  Étudier en France : le choix de plus de 50 000 étrangers chaque année

Qui sont les étudiants étrangers ? Quels sont leur origine, leur durée d’études et leur âge à l’arrivée en France ? Il ressort de l’analyse du flux annuel deux principales modalités : complément d’un cycle largement suivi dans le pays d’origine ou cursus complet d’études en France.
Ces caractéristiques s’examinent encore par l’observation des inscrits une année donnée : niveau d’étude, type de formation. Ces étudiants sont un peu plus littéraires que scientifiques, ils sont très présents au niveau du doctorat.
Infos migrations n° 26 - novembre 2011

  La vie en couple des nouveaux migrants

La mise, puis la vie en couple des nouveaux migrants se décline différemment suivant le sexe. Les femmes, provenant principalement du Maghreb, se sont en général mariées avant de migrer, et accompagnent ou rejoignent leur conjoint en France. Les hommes, installés en France depuis plus longtemps, se sont mis en couple plus souvent après la migration. Ils sont aussi davantage dans des formes d’unions moins classiques (non cohabitants, non mariés) voire célibataires. Ces écarts sont en cohérence avec les motifs de migration.
Infos migrations n° 25 - septembre 2011

  Les acquisitions de la nationalité française en 2010

En 2010, le flux annuel des acquisitions de la nationalité française avec 143 275 nouveaux Français a connu une augmentation liée notamment aux acquisitions de la nationalité par le mariage. Ce flux reste très proche de la moyenne observée sur les dix dernières années (142 700). Au 1er janvier 2007, sur les 5,2 millions d’immigrés recensés dans la population française, 2,1 millions étaient des Français par acquisition.
Infos migrations n° 24 - septembre 2011  

  L’accueil des bénéficiaires des programmes «Irak» et «Malte »

 Reception of beneficiaries of the « Iraq » and « Malta » programmes

En 2009, la France a mis en œuvre deux programmes d’accueil de populations vulnérables : l’un concerne les personnes appartenant à des minorités vulnérables en Irak, l’autre les bénéficiaires d’une protection internationale obtenue à Malte. Ces deux opérations s’ajoutent au programme de réinstallation de réfugiés conduit avec le HCR en application d’un accord cadre signé avec la France en février 2008. Ces populations, au statut juridique différent, ont signé le Contrat d’accueil et d’intégration (CAI) en France, après un parcours migratoire long et complexe. Passés les premiers temps en France, elles se retrouvent face à des difficultés d’intégration. Malgré tout, elles restent confiantes en l’avenir et souhaitent toutes s’installer définitivement en France. In 2009, France set up two programmes for receiving vulnerable populations: one for people from vulnerable minorities in Iraq and the other for the beneficiaries of international protection obtained in Malta. These two operations are in addition to the refugee resettlement programme conducted with the HCR in application of a framework agreement signed with France in February 2008. These populations, each with a different legal status, signed the Reception and Integration Contract in France following a long and complex migration procedure. Following an initial period in France, they are experiencing problems with integration. In spite of this, they remain confident about the future and all wish to settle permanently in France.
Infos migrations n° 23 - mai 2011

  Le chômage des jeunes descendants d’immigrés

Le taux de chômage des descendants d’immigrés des pays tiers à l’EEE de 15-24 ans est près de deux fois plus fort que celui des Français nés de parents nés français du même âge, même à situation socioéconomique similaire. Cette situation est particulièrement préoccupante chez les jeunes hommes, surtout quand ils n’ont pas fait d’études et que leur milieu social et familial est moins propice à la réussite sur le marché du travail. L’absence de diplôme est au final un facteur qui joue bien plus sur le fait d’être au chômage que le lieu de résidence. Les descendants d’immigrés algériens et marocains sont ceux qui ont le plus de mal à accéder à l’emploi.
Infos migrations n° 22 - avril 2011  

  Les femmes immigrées signataires du CAI en 2009

  Immigrant women having signed the CAI in 2009

En 2009, la France a accueilli 97 736 migrants bénéficiaires d’un premier titre de séjour, signataires du Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI). Les femmes sont majoritaires, elles représentent 52,3 % des migrants, soit 51 092 femmes. La plupart d’entre elles sont venues pour motif familial, et, en cela, ont connu un parcours administratif plus rapide que les hommes. Bien que de niveau d’éducation plus élevé, elles éprouvent des difficultés à s’insérer dans le marché du travail. Nombreuses sont celles qui sont au chômage ou devenues femmes au foyer. Quelques mois après l’obtention de leur titre de séjour, l’ensemble de ces femmes exprime pourtant leur satisfaction de leur expérience en France. 97 % des femmes déclarent que venir en France était une bonne décision. In 2009 France received 97,736 migrants on a first residence permit, signatories of the Contrat d'Accueil et d'Intégration (CAI, reception and integration contract). Women are the majority, 51,092, representing 52.3% of signatories. Most of these immigrated for family reasons and so the administrative processing of their applications has been quicker than for men. Although their level of education is higher they have experienced greater problems on the employment market. Very many are unemployed or have become housewives. A few months after obtaining their residence permit all of the women do however express satisfaction with their experience in France. 97% of women declare that coming to France was the right decision.
Infos migrations n° 21 - février 2011

  La mobilité résidentielle des nouveaux migrants

Les nouveaux migrants ayant obtenu en 2006 leur premier titre de séjour sont plus mobiles que les Français car ils souhaitent accéder rapidement à un logement personnel ou améliorer le confort de leur logement. Le fait de déménager permet souvent de quitter une situation critique. Un an après leur arrivée en France, les nouveaux migrants sont encore nombreux à vouloir déménager. Ce sont quelques uns des enseignements tirés de l’enquête "Parcours et Profils des migrants" menée par la DREES en 2006 et 2007.
Infos migrations n° 20 - février 2011

  La population étrangère en 2007

Au 1er janvier 2007, la population étrangère vivant sur le territoire français est estimée à 3,6 millions d’individus. La proportion d’étrangers dans la population totale atteint ainsi 5,8%. Cette population est plus jeune que la population française et vit plus souvent en famille. La part de la population étrangère vivant en communauté est relativement importante (3,6 %) en comparaison de celle de la population française (2,3 %).
Infos migrations n° 19 - janvier 2011  

  Enquête ELIPA - Les nouveaux migrants en 2009

  The new migrants of 2009

 En 2009, la France a accueilli 97 736 nouveaux migrants, candidats au séjour permanent. Ces nouveaux migrants ont ainsi bénéficié d’un premier titre de séjour et ont signé le Contrat d’Accueil et d’Intégration. Plus de la moitié d’entre eux étaient déjà en France depuis au moins deux ans, voire bien plus longtemps, et 3 sur 10 régularisaient leur situation au moment de l’admission au séjour permanent. Le choix de la France résulte d’une réelle volonté plutôt que d’une destination par défaut. Malgré un parcours administratif parfois long et fastidieux avant cette admission, les nouveaux migrants jugent en large majorité qu’il s’est bien passé, tout en ayant assez de recul pour souligner certains dysfonctionnements. Ils plébiscitent le dispositif d’accompagnement mis en place avec les contrats d’accueil et d’intégration même s’ils sont plus nuancés quant à l’aide qu’ils peuvent en attendre en matière de recherche d’emploi ou de logement. Ces nouveaux migrants expriment, quelques mois après l’obtention de leur premier titre de séjour, leur satisfaction vis-à-vis de leur expérience en France et 73% d’entre eux disent souhaiter s’y installer définitivement.  In 2009, France received 97,736 applications from new migrants for permanent residence. These new migrants have received a first residence permit and signed a Contrat d'Accueil et d'Intégration (CAI, reception and integration contract). More than a half of these had already been in France for at least two years, or much longer, and 30% were in the course of regularising their situation when permanent residence was granted. Their choice of France is the result of a real wish rather than merely as a default destination. Despite an administrative process that is sometimes quite long and tedious before being admitted, a large majority of these new migrants feel that it progressed satisfactorily, having had sufficient time afterwards to be able to point out some malfunctions. They approve of the support mechanism set up with the CAI even if they are less specific as regards the aid they can expect from it in terms of job searches and housing. These new migrants have expressed, a few months after receiving their first residence permit, their satisfaction regarding their experience in France and 73% of them say that they would like to remain indefinitely.
Infos migrations n° 18 - janvier 2011

  L’insertion professionnelle des immigrés et de leurs descendants en 2009

 En 2009, la population active française compte 2,5 millions d’immigrés, dont les deux tiers originaires des pays tiers, et 2,4 millions de descendants d’immigrés dont 40 % ont des parents originaires des pays tiers. Les immigrés et leurs descendants contribuent chacun pour 8,2 % de l’emploi total, contre 7,6 % en 2006. Mais leur taux de chômage est deux fois supérieur à celui du reste de la population active (20 % pour les deux groupes contre 9 % pour la population totale). Entre 2006 et 2009, quelle que soit l’origine, ce taux a légèrement augmenté chez les hommes. Il a par contre fléchi chez les femmes, particulièrement chez les immigrées (- 2 points) et chez les descendantes des pays tiers (- 6 points).

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Numéros parus en 2010

                                                                                                                      

Infos migrations n° 17 - décembre 2010

  Sous emploi et précarité chez les immigrés

 Avoir un contrat précaire ou être à temps partiel sans l’avoir choisi, être considéré comme inactif alors que l’on souhaite travailler : ces situations subies sur le marché du travail concernent plus souvent les immigrés que les Français de naissance. Seule l’obtention d’un poste qualifié fait disparaître ces inégalités. Par contre, les immigrés des pays tiers ne sont pas plus touchés par les horaires atypiques que le reste de la population, et sont même moins concernés par les horaires alternés.
Infos migrations n° 16 - août 2010

  L’intégration « à la française » : plus de 130 000 nouveaux Français chaque année

 Le flux annuel des acquisitions de la nationalité française oscille depuis le début des années 2000 entre 130 000 et 150 000 parmi lesquels on compte 70 000 à 90 000 majeurs. Malgré un encadrement plus strict de l’accès à la nationalité, la France conserve une politique active d’intégration dans la citoyenneté nationale avec 136 000 nouveaux Français en 2009. Ainsi, au 1er janvier 2007, l’INSEE estime que parmi les 5,1 millions d’immigrés 2 millions ont acquis la nationalité française. À cette date, un peu moins d’un Français sur 22 était né étranger.
Infos migrations n° 15 - juillet 2010

  Les descendants d’immigrés

 Il y a actuellement en France plus de 6 millions de descendants d’immigrés : 4,3 millions de 15 ans et plus (estimés par l’Enquête Emploi) et 1,85 million de moins de 15 ans (estimés par le recensement). Les descendants d’immigrés sont majoritairement issus des vagues migratoires en provenance d’Europe et surtout d’Europe du sud. Mais parmi les 15-24 ans de descendance immigrée, ceux d’origine extra communautaire principalement maghrébine et africaine sont désormais majoritaires. Aujourd’hui, les immigrés et les descendants d’immigrés totalisent 11,7 millions de personnes, soit 19% de la population résidente.
Infos migrations n° 14 - février 2010

  L’insertion professionnelle des immigrés en 2008

 En 2008, 2,15 millions d’immigrés avaient un travail en France, 1,4 million venant des pays tiers et 750 000 des pays de l’EEE et de la Suisse. Les immigrés contribuaient ainsi à 8,4% de l’emploi, contre 7,4 % en 2005. Cette évolution s’explique par une augmentation rapide de la population active en provenance des pays tiers (+16,7 % en trois ans, contre +3,7 % chez les immigrés de l’EEE et moins de 1 % pour la population active non immigrée) et par une baisse assez sensible du taux de chômage (-3,5 points pour la population immigrée contre -1,4 point pour la population non immigrée). Pour les seuls immigrés des pays tiers, le taux de chômage a baissé de près de 5 points en trois ans, plus particulièrement celui des femmes (-8,5 points). Toutefois, le taux de chômage des immigrés des pays tiers reste en 2008 supérieur à celui de l’ensemble de la population (16,4 % contre 7,4 %).

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Numéros parus en 2009

                                                                                                                      

Infos migrations n° 13 - décembre 2009

  Les entreprises créées en 2002 par des ressortissants des pays tiers : de plus grandes difficultés à survivre

 Les ressortissants étrangers créent plus facilement leurs entreprises que les Français mais elles sont bien plus fragiles. À peine 40 % d’entre elles sont encore en activité 5 ans après leur création. La première et la troisième année sont des caps particulièrement difficiles à franchir. Les entreprises des pays tiers qui réussissent le mieux et aussi bien que les entreprises créées par des Français sont les commerces et les sociétés à la clientèle locale et nombreuse. Inversement, les entreprises de construction ou individuelles sont plus largement soumises à l’échec que les entreprises françaises de même type.
Infos migrations n° 12 - novembre 2009

  L’immigration sud-asiatique en France : discrète et exemplaire ?

  Invisible et modèle ? Première approche de l’immigration sud-asiatique en France

 Première approche d’une immigration méconnue en France : l’immigration en provenance des pays d’Asie méridionale (Inde, Pakistan, Sri Lanka et Bangladesh) à travers leur diversité religieuse, ethnique et nationale, la complexité de leurs parcours migratoires et leurs trajectoires d’intégration.
Infos migrations n° 11 - octobre 2009

  L’évolution des valeurs en France

 Analyse à partir de l’enquête EVS (European Values Survey) de l’évolution des valeurs de l’ensemble des personnes résidant en France, avec un regard plus spécifique sur la perception des Français à l’égard des immigrés et les valeurs des populations immigrées vivant en France.
Infos migrations n° 10 - octobre 2009

  La population étrangère résidant en France

 Description de la population étrangère résidant en France métropolitaine selon la nationalité, l’âge, le sexe, la localisation géographique.
Infos migrations n° 9 - mai 2009

  L’acquisition de la nationalité française dans le parcours d’intégration

 Chaque année environ 140 000 personnes acquièrent la nationalité française. Le ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a souhaité cerner les motivations et connaître l’opinion de ceux qui ont bénéficié de la cérémonie de remise du décret de naturalisation. Cette étude, confiée à Vérès Consultants, s’est déroulée en deux temps : une enquête par questionnaire auprès de 500 personnes, suivie de 40 entretiens approfondis.
Infos migrations n° 8 - février 2009

  L’insertion professionnelle des immigrés en 2007

 La population active immigrée des pays tiers à l’Espace économique européen et à la Suisse (1,5 million d’individus, soit 5,6 % de la population active) a progressé plus vite que l’ensemble de la population active entre 2004 et 2007 (+ 14 % contre + 2 %). A l’image de la population totale, le taux de chômage a diminué pour les actifs originaires des pays tiers, passant de 21 % à 19 % en 3 ans. Le taux de chômage chez les étrangers des pays tiers restent supérieur de 8 points à celui des immigrés ayant acquis la nationalité française.
Infos migrations n° 7 - janvier 2009

  Les conditions de logement des immigrés en 2006

 Les immigrés connaissent de moins bonnes conditions de logement que les Français de naissance : ils sont logés dans des logements plus petits, de moins bonne qualité et plus chers.
Infos migrations n° 6 - janvier 2009

  Les ménages immigrés en 2006 : des locataires en zone urbaine

 Les immigrés sont majoritairement locataires en zone urbaine. Les immigrés ont plus de difficultés pour accéder au logement et aussi pour payer leur loyer.

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Numéros parus en 2008

                                                                                                                   

Infos migrations n° 5 - novembre 2008

  Profil des migrants accueillis dans le cadre du dispositif public en 2006

 Portrait des signataires et des non signataires du contrat d’accueil et d’intégration accueillis dans le cadre du dispositif public d’accueil en 2006 à partir d’une enquête réalisée par la DREES cette même année.
Infos migrations n° 4 - novembre 2008

  La population active étrangère

 Principales caractéristiques de la population active étrangère par âge, sexe, secteur d’activité, taux d’activité, de chômage et d’emploi.
Infos migrations n° 3 - novembre 2008

  La population étrangère résidant en France

 Description de la population étrangère résidant en France par nationalité, âge et localisation géographique en France métropolitaine.
Infos migrations n° 2 - novembre 2008

  Mixité franco-étrangère : quelle réalité sociale ?

 Dans cette étude, la notion de couples mixtes franco-étrangers ne s’appuie pas uniquement sur les unions entre Français et étrangers, mais s’étend également aux populations issues de l’immigration et aux liens entretenus avec les pays d’origine.
Infos migrations n° 1 - octobre 2008

  Les entrées annuelles des ressortissants des pays tiers sur le marché de l’emploi de 2004 à 2006

 Estimation du flux annuel d’étrangers qui entre sur le marché du travail français dans le cadre de l’immigration à caractère permanent et qui sont arrivés en France à un autre titre que l’immigration de travail.

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