Brice Hortefeux s’est rendu au Gabon, en Guinée Equatoriale et au Bénin du 15 au 17 septembre pour présenter à nos partenaires africains les grandes lignes du pacte européen sur l’immigration et l’asile dans la perspective de la Conférence euro-africaine sur les migrations et le développement qu’il organisera à Paris le 25 novembre prochain.
Au Gabon, Brice Hortefeux a été reçu en audience par le Président de la République, Omar Bongo Odimba. Ils ont constaté leur totale convergence en matière de gestion des flux migratoires et se sont réjouis de l’entrée en vigueur le 1er septembre de l’accord de gestion des flux migratoires et de développement solidaires signé le 5 juillet 2007.
En Guinée Equatoriale, à l’occasion de l’entretien qu’il a eu avec le Premier ministre, Brice Hortefeux a souligné les sujets d’intérêt commun aux deux pays en matière de gestion des flux migratoires. Face à une immigration massive et non maîtrisée en raison de sa prospérité économique, la Guinée équatoriale a clairement fait part de son intérêt à bénéficier de l’expertise française en matière de lutte contre l’immigration clandestine. S’appuyant sur cet accord de vues, les deux pays ont convenu de faire prévaloir, à l’occasion de la prochaine Conférence ministérielle euro-africaine, l’esprit de concertation qui anime les relations entre les pays africains et l’Union européenne.
Au Bénin, le ministre a été reçu en audience par le Chef de l’Etat, Boni Yayi. Il s’est également entretenu avec le ministre de la santé, le docteur Kessile Tchala Sare, pour examiner les conditions de mise en œuvre de l’accord de gestion concerté des flux migratoires et de développement solidaire signé à Cotonou le 28 novembre 2007. A l’issue de cet entretien, les deux hommes ont signé une déclaration commune garantissant, sur trois ans, la somme de 2,85 millions d’euros à des projets béninois en matière de santé. En tant que ministre du développement solidaire, Brice Hortefeux a également conclu avec le ministre de l’économie et des finances béninois une convention de financement du programme national d’électrification rurale à hauteur de 7,8 millions d’euros.