Lundi 24 novembre, Brice Hortefeux a signé avec le ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito un accord de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire.
Pays d’émigration à l’origine, le Cap Vert tend de plus en plus à devenir un pays de transit confronté à la nécessité de maîtriser, tout comme la France, ses flux migratoires.
En signant un accord, la France et le Cap Vert ont souhaité progresser ensemble dans trois domaines : la migration légale, la lutte contre l’immigration illégale et le développement solidaire.
Ainsi, aux termes de l’accord, les ressortissants cap-verdiens qui obtiendront des visas long séjour auront accès à une liste de quarante nouveaux métiers.
Concernant la lutte contre l’immigration illégale, l’accord prévoit la réadmission des ressortissants cap-verdiens en situation illégale en France, des aides pour les retours volontaires, ainsi qu’un renforcement de la surveillance aux frontières et de la lutte contre les faux papiers.
S’agissant du soutien aux actions de développement solidaire, l’accord entend mobiliser les compétences et les ressources des migrants capverdiens en France et promouvoir les instruments financiers crées en France pour faciliter les transferts de fonds des migrants et leurs investissements dans des activités économiques.
Après le Sénégal, le Gabon, la République du Congo, le Bénin, la Tunisie et l’île Maurice, le Cap Vert devient le 7e pays en dix-huit mois avec lequel la France concrétise un accord de gestion concertée des flux migratoires et développement solidaire.
Ces accords constituent la preuve que la nouvelle politique d’immigration de la France est à la fois juste, responsable et concertée, et surtout qu’elle est de plus en plus comprise et partagée à l’étranger, notamment dans les pays source d’immigration.