Rapport politique du PCN français 2008

12 avril 2013
Auteur : PCN français

L’année 2008 est la première année complète d’application de la politique d’immigration définie par le gouvernement nommé en juin 2007 par le président de la République nouvellement élu, Nicolas Sarkozy


Cette politique repose sur la maitrise des flux migratoires - avec comme corolaire l’intensification de la lutte contre l’immigration illégale -, une politique ambitieuse en matière d’intégration, le rééquilibrage des flux migratoires afin d’encourager l’immigration au service de l’économie française par rapport à l’immigration familiale, sans bien entendu sous-estimer le droit à une vie familiale, et enfin l’association des pays source d’immigration à la maitrise des flux dans le cadre d’accords globaux qui placent les immigrés dans un concept de développement solidaire.

La présidence française de l’UE, au second semestre 2008, a permis de donner un cadre commun, à l’échelle de l’Union, à la politique d’immigration.

Les objectifs du gouvernement français ainsi définis se sont traduits en 2008, par des résultats quantitatifs significatifs, au niveau des flux, tendant vers le rééquilibrage, engagé en 2007, de la politique française en faveur d’une immigration prenant en compte les besoins socioéconomiques de la France.

Ce rééquilibrage des flux est particulièrement éloquent quand on compare la délivrance des titres de séjour délivrés à titre professionnel, qui double entre 2007 et 2008 (10 700 à 20 800), à celle des titres pour motifs familiaux, qui stagne, voire diminue légèrement entre ces 2 années (86 000 à 81 000).

Le gouvernement français a enfin l’ambition d’inscrire sa politique d’immigration dans une logique de partenariat avec les pays source d’immigration, dans le cadre d’une approche globale. Tel est l’objectif du principe des migrations circulaires.

Les deux dispositifs essentiels permettant de favoriser la migration circulaire, qui seront détaillés dans les parties du rapport concernées, sont la mise en place de nouvelles cartes de séjour et les accords de gestion concertée des flux migratoires et du développement solidaire.