Ces titres de séjour sont délivrés aux ressortissants étrangers non communautaires (hors ressortissants algériens soumis à un accord bilatéral) qui bénéficient d'un contrat de travail d'une durée supérieure à 3 mois conclu suite, notamment, aux difficultés rencontrées par un employeur pour recruter sur le sol français des salariés déjà admis sur le marché du travail.
La carte de séjour temporaire (CST) « travailleur temporaire » est délivrée pour tout contrat de travail d'une durée comprise entre 3 mois et 12 mois.
La carte de séjour temporaire « salarié » est délivrée pour tout contrat de travail dont la durée est égale ou supérieure à 12 mois. Sa durée de validité est d'un an renouvelable.
En cas de dépôt d'une demande de titre (par une personne salariée dans son pays au moment de la demande), un visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS) portant la mention « salarié » ou « travailleur temporaire » est délivré. Ce document dispense, pour la première année, des formalités en préfecture liées à la délivrance d'un titre de séjour (sous réserve de formalités d’enregistrement de ce visa et de visite médicale effectuées auprès de l’OFII dans les trois mois de l’arrivée en France).
L’étranger doit solliciter la carte de séjour deux à trois mois avant l’expiration du visa auprès de la préfecture compétente.
En 2012, 93 821 étrangers ont reçu un titre de séjour (VLS-TS et CST) salarié ou travailleur temporaire.
Ces deux titres sont délivrés après examen des critères suivants :
A noter cependant que ce critère ne sera pas opposé si l'emploi occupé figure parmi les métiers dits « en tension », pour lesquels il existe des difficultés de recrutement. Ces métiers sont énumérés dans l'arrêté du 18 janvier 2008 . Il existe, de plus, une liste de métiers propre à chaque accord de gestion concertée des flux migratoires. Ce type d'accord a été conclu avec les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Congo, Gabon, Ile Maurice, Sénégal et Tunisie.
Le titre de séjour « salarié » peut avoir une limitation géographique et professionnelle. Le titre de séjour « travailleur temporaire » n'est valable que pour l'employeur pour lequel la demande d'autorisation de travail a été visée favorablement par le service main-d'œuvre étrangère (SMOE) du département.
Une taxe sera à acquitter par l’employeur auprès de cet office.
Une taxe pour la délivrance du titre de séjour est due par l’étranger auprès du poste consulaire ou de la préfecture.
1 - La délivrance d'un titre de séjour mention « salarié » permet :
2 - le renouvellement de la carte de séjour salarié ou travailleur temporaire est soumis à la poursuite du contrat de travail et au respect des conditions d’emploi et de renouvellement visées initialement.
En cas de nouveau contrat ou de modifications des conditions d’emploi et de rémunérations, il convient de solliciter une nouvelle autorisation de travail.
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