Le fonds européen d’intégration (FEI) a été institué par la décision n° 435/2007 du Conseil du 25 juin 2007 portant création du fonds européen d’intégration des ressortissants de pays tiers à l’Union européenne (UE) pour la période 2007-2013 pour répondre au constat selon lequel l’intégration des ressortissants de pays tiers est un élément clé dans la cohésion sociale et économique des Etats membres de l’UE.
1. La mise en œuvre du FEI (2007-2013)
Le FEI doté de 825 millions d’euros pour la période 2007 à 2013 (67 millions d’euros pour la France) faisait partie du programme général "Solidarité et gestion des flux migratoires".
Le FEI concernait tous les ressortissants de pays tiers à l’UE qui résident sur le territoire de chaque Etat membre de façon régulière au regard du séjour depuis moins de cinq ans. Il ciblait des groupes spécifiques de personnes, tels que les enfants, les femmes, les personnes âgées, les personnes illettrées ou les personnes souffrant d’un handicap.
Le FEI finançait des actions dans quatre domaines :
L’autorité responsable du FEI pour la France était la direction de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers et de la nationalité (DAAEN).
2. Eléments d’évaluation du FEI
Le FEI a constitué un levier essentiel de la politique d'intégration en France :
C’est d’ailleurs ce bilan qui permet aujourd’hui de valoriser les projets soutenus durant cette période dans un recueil de « bonnes pratiques ».
Ce document répond à trois objectifs :
16 pratiques sont ainsi présentées dans ce document. Elles ont pour but d’offrir aux porteurs de projets des repères méthodologiques utiles dans le cadre de la nouvelle programmation du fonds « asile, migration et intégration » (FAMI).
Depuis le 1er janvier 2014, un fonds « asile, migration et intégration » (FAMI) regroupe le fonds « retour » (FR), le fonds européen d’intégration (FEI) et le fonds européen pour les « réfugiés » (FER).
Ce fonds est doté, pour la période 2014-2020, de 2,4 milliards d’euros. La France bénéficie d’une somme de 265 millions d’euros dont 84 millions d’euros pour le seul volet « intégration ».
En matière d’intégration, le fonds permettra notamment de soutenir les acteurs institutionnels et associatifs dans la mise en œuvre des réformes de la politique d’accueil et d’accompagnement des étrangers primo-arrivants.
A ce titre, il se dégage quatre priorités nationales pour le volet « intégration » de l’appel à projets FAMI :