Pour l’année universitaire 2023, 319 873 étudiants étrangers en mobilité internationale se sont inscrits dans l’enseignement supérieur français, soit une augmentation de 2,9 % par rapport à la précédente année universitaire. Ces étudiants étrangers viennent en France spécifiquement y poursuivre leurs études après une scolarité dans leur pays d’origine. Ils représentent 11,5 % des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur français. Parmi eux, 64,5 % suivent un cursus à l’université, soit 206 375 élèves. Les femmes sont majoritaires parmi les étudiants étrangers en mobilité internationale à l’université (54,8 %) à l’exception de ceux originaires des pays d’Afrique de l’Ouest, du Tchad, de l’Inde et d’Haïti.
Fig. 1 : Nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale inscrits dans l’enseignement supérieur
12,9 % des étudiants inscrits à l’université sont de nationalité étrangère. Leur part augmente fortement avec le niveau du diplôme : ils représentent un étudiant sur dix inscrits en licence, plus d’un sur sept en master et plus d’un sur trois en doctorat. Les plus fortes concentrations d’étudiants étrangers se trouvent dans les écoles de commerce (20,6 %) et dans les formations universitaires d’ingénieurs (14,6 %)
Fig. 2 : Principales origines par cursus universitaire et part des étudiantes étrangères (2023/2024)
En 2023/2024, plus de la moitié des étudiants étrangers en mobilité internationale à l’université sont originaires du continent africain, 18,7 % d’Europe
(dont plus de sept sur dix de l’Union européenne) et 19,3 % d’Asie. Les étudiants étrangers asiatiques sont plus fréquemment en doctorat (15,1 % contre 9,3 % pour
l’ensemble des étudiants étrangers), et les Africains en master (47,8 % contre 44,4 %) tirés vers le haut par les étudiants du Maghreb (54,7 %).
Le premier pays d’origine des étudiants étrangers en mobilité internationale est le Maroc, suivi de l’Algérie puis de la Chine. Ce dernier se signale par une part plus faible d’étudiants à l’université :
ils privilégient des études en écoles (commerce, ingénieur, …) à l’instar de ceux de l’Inde ou de l’Amérique du Nord. A l’inverse, pour l’Algérie, deuxième pays d’origine, près de neuf étudiants sur
dix sont inscrits à l’université.
Fig. 3 : Principales origines et part à l’université (2023/2024)
Plus souvent que les Français, les étudiants étrangers inscrits à l’université suivent en premier lieu des cursus scientifiques et littéraires. A l’inverse, ils sont 9,6 % à être inscrits en médecine contre plus de 14 % pour les étudiants autochtones. Ces répartitions varient selon le pays d’origine. Les maghrébins choisissent plutôt des disciplines scientifiques alors que les étudiants chinois et européens, s’orientent davantage vers des disciplines de lettres ou de sciences sociales.
Fig. 4 : Répartition des étudiants étrangers par discipline dans les universités (2023/2024) en %
https://www.education.gouv.fr/reperes-et-references-statistiques-2024-414953
(Particulièrement : chapitre 7, fiches 17, 18, 19 et 20).