Pour Brice Hortefeux, "il n'y a rien de scandaleux ni de choquant" à ce que le Gouvernement propose de retirer la nationalité française à un criminel ayant tué une personne dépositaire de l'autorité publique, car il ne s'agit que de "tirer les conséquences logiques d'un acte qui, par sa nature même, met son auteur en dehors de la communauté nationale". Le ministre a souligné que cette proposition a été adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture, et par la majorité de la majorité au Sénat.
Le ministre a rappelé que depuis 2007, ce sont près de 215 000 étrangers en situation irrégulière qui ont été soit reconduits, soit refoulés aux frontières. La lutte contre les filières d'immigration clandestine enregistre des résultats : 183 ont été démantelées en 2010, contre 101 en 2008.