Un actif sur dix en France (hors Mayotte) est immigré. Leur taux de chômage est deux fois plus élevé que celui des actifs non immigrés. Les caractéristiques sociodémographiques de la population active immigrée, notamment en termes de niveau de diplôme ou de catégorie socioprofessionnelle la rendent plus fragile face au risque de chômage. Les actifs immigrés sont en particulier plus souvent non diplômés et ouvriers que les autres actifs. Mais ces caractéristiques n’expliquent que la moitié de l’écart des taux de chômage entre immigrés et non-immigrés. Il semble donc que le statut d’immigré, à structures égales, renforce le risque de chômage.
Télécharger l'étude :